Exportation de l'ingénierie culturelle
La très attendue annexe du Louvre à Abu Dhabi ouvrira ses portes le 11 novembre 2017. Si 400 millions d'euros seront versés pour la seule exploitation du nom, des garanties de prêt d’œuvres et d'expositions temporaires sont également en jeu : Novascopie 2017 décrypte la tendance à l'exportation de l'ingénierie culturelle française.
Musées provisoires ou mobiles, expositions itinérantes, transmission de savoir-faire… les institutions culturelles s’exportent de plus en plus « hors les murs », comme le montre le Louvre Abu Dhabi, ou le financement de la rénovation du Musée Picasso grâce à ses expositions à l’étranger.
Ces grandes institutions cherchent avant tout à accroître leurs ressources propres en valorisant leurs collections - ventes d’expositions « clé en main », itinérances, prêts d’oeuvres-, leur savoir-faire - conseil, ingénierie culturelle - ou encore leur patrimoine immatériel - licence de marque, brevets, droits, travaux de recherche. Si la valorisation des collections demeure la ressource la plus exploitée, les prestations d’ingénierie culturelle représentent une part encore faible mais en très fort développement des recettes des établissements culturels. Conscientes du potentiel de cette activité, la plupart des institutions de grande envergure se sont dotées de services ou de structures dédiées, à l’instar d’Universcience, de La Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais ou encore du Louvre.
A titre d’exemple, Nova Consulting a accompagné Universcience dans la stratégie de développement international de la « Cité des Enfants », en partenariat avec de grands investisseurs de loisirs et de tourisme.